Etudes sur le terrain

La Fondation se fonde sur l’avis de spécialistes qualifiés pour l’identification de « peuples oubliés ». Les enquêtes sont confiées à un ethnologue ou à un étudiant désireux de choisir un sujet de thèse de doctorat peu commun (sur recommandation d’un professeur d’université).

Le chercheur effectuera un premier séjour d’un mois environ pour se familiariser avec le peuple considéré. Il disposera ensuite de quelques mois pour préparer son second séjour qui devrait durer entre deux à trois mois. Il bénéficiera d’un délai d’un an pour présenter le résultat de ses recherches en vue de la publication d’un petit ouvrage.

L’enquêteur a toute liberté de se servir de ces travaux pour présenter une thèse de doctorat.

Un très grand nombre de populations disséminées à travers le monde n’ont jamais été fréquentées par des ethnologues, anthropologues ou historiens qualifiés.
Après l’étude du peuple Gan du Burkina Faso, des peuples Wan, Mona et Koyaka de Côte d’Ivoire, du peuple Kalasan Batak de Sumatra (Indonésie) et des îles d’Anir au sud de la Nouvelle-Irlande (Papouasie-Nouvelle-Guinée), la Fondation s’est intéressée aux Garo Songsarek du Meghalaya dans le nord-est de l’Inde, à l’île de Tabiteuea dans les îles Gilbert, aux Na de Lijiazui à la frontière du Sichuan et du Yunnan en Chine, aux Jiye du Soudan du Sud, aux Altaïens des montagnes de Sibérie, aux Yohouré de Côte d’Ivoire et aux Bati de l’île de Seram dans l’archipel des Moluques en Indonésie. En 2018 a paru une étude sur les haenyo, les « femmes de la mer » de l’île de Jeju en Corée, et en 2019 une autre sur les Kouya de Côte d’Ivoire. Une monographie sur les Kararaô du Brésil central a été publiée en automne 2020.