Tarara des Kiribati

« La déesse Tarara s’ennuie. Alors, pour se distraire, elle invente le monde. Elle crée la pierre, l’arbre, la tortue, la pieuvre, les vagues, la lune et le soleil… Elle se fabrique un ami, fait naître les hommes et nomme son monde Kiribati. Mais un jour, tout se dérègle et l’océan menace d’engloutir son île paradisiaque… »

Au travers des aventures de son héroïne aux cheveux bleus, la jeune déesse Tarara, le conte dévoile des aspects de la culture et de la mythologie des habitants de la République des Kiribati (anciennement îles Gilbert) en Micronésie. Illustré avec pertinence et poésie, il encourage petits et grands lecteurs à s’interroger sur les effets dévastateurs du réchauffement climatique qui condamne le monde de Tarara et donc celui des Kiribati qui se bat pour préserver son identité.

Cet ethno-conte est inspiré des traditions orales en voie de disparition des habitants des Kiribati, dont le récit a été recueilli et étudié de façon scientifique par l’anthropologue Guigone Camus. Ses recherches ont fait l’objet d’une publication par la Fondation Culturelle Musée Barbier-Mueller en 2014 (en savoir plus sur l’ouvrage de Guigone Camus).

Auteur : Jean-Marie Hosatte, alias Abaddan, est journaliste, écrivain et photographe. Après avoir réalisé de nombreux documentaires et reportages pour les différents magazines de la télévision française, il s’est consacré essentiellement à la presse écrite. Il a ainsi collaboré au Point, à Charlie Hebdo, à Paris Match avant de s’installer à Jérusalem. Depuis vingt ans, Jean-Marie Hosatte sillonne le continent africain, du Soudan au Gabon et de l’Égypte à l’Afrique du Sud.

Illustrateur : Helder Da Silva est diplômé de l’école des arts décoratifs de Genève. Il a d’abord dessiné des prototypes de montres. Son activité indépendante inclut aujourd’hui le graphisme, l’illustration, le design, la photographie et la cartographie. Il collabore depuis de nombreuses années avec le Musée et la Fondation culturelle Barbier-Mueller pour lesquels il a également effectué des missions photographiques sur le terrain. Helder Da Silva consacre ses loisirs à la peinture, et pour conserver les souvenirs de ses voyages en Afrique, en Asie ou en Amérique du Sud, il réalise des carnets illustrés.